Michel Platini exprime publiquement son désaccord envers les dirigeants actuels du football, dénonçant ouvertement le nouveau format de la Ligue des champions. Le célèbre ancien joueur de football critique sévèrement les décisions prises par les instances dirigeantes du sport, remettant en cause la pertinence et l’équité du nouveau modèle de compétition européenne. Selon lui, les changements opérés dans la structure de la Ligue des champions ne sont pas en adéquation avec les valeurs fondamentales du football, mettant ainsi en péril l’intégrité et l’essence même de ce sport si populaire. Platini exprime ainsi son inquiétude quant à l’avenir du football européen, appelant à une réflexion approfondie sur les orientations prises par les instances dirigeantes.
Michel Platini a choisi de s’éloigner des plus hautes sphères du monde du football. Mis en suspension en octobre 2015 dans le cadre de l’affaire du versement de 1,8 million d’euros sans contrat et ensuite blanchi par la justice suisse en mai 2018, l’ancien président de l’UEFA exprime son opinion selon laquelle le football n’avance pas dans la bonne direction.
Lors d’une entrevue accordée à La Repubblica, il met en cause son successeur, Aleksander Ceferin, et le président de la FIFA, Gianni Infantino, qu’il considère comme incompétents. Le triple Ballon d’Or critique également le nouveau format de la Ligue des champions, qui sera mis en place pour la saison 2024-25.
« Je souhaitais que la direction du football soit confiée aux joueurs »
« Ceferin et Infantino représentent le vide, leur seule préoccupation est l’argent, a vivement critiqué Platini. Ils ont instauré un nouveau format. Il s’agit d’une Ligue des Champions absurde avec trop de rencontres. »
Il ajoute : « Je souhaitais que la direction du football soit confiée aux joueurs, à ceux qui possèdent une véritable expertise. En tant que joueur, entraîneur et manager, j’ai toujours cherché à bien faire, à accroître le plaisir du football et la base de ceux qui le pratiquent. Aujourd’hui, ce sport est entre les mains de managers sans passion et d’entraîneurs obsédés par la tactique. »
