Corinne Diacre s’est exprimée avec franchise lorsqu’elle a abordé les difficultés rencontrées lors de sa gestion tumultueuse de l’équipe nationale féminine de football français.
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ToggleCorinne Diacre se confie sur ses relations difficiles avec les joueuses de l’équipe de France
Pendant son mandat à la tête de l’équipe de France, Corinne Diacre a souvent été critiquée. Cependant, dans un récent entretien accordé à L’Équipe, elle a décidé de se livrer et de parler ouvertement de ses relations conflictuelles avec certaines joueuses de l’équipe tricolore.
Elle évoque notamment le cas de Wendie Renard, la capitaine à l’origine de son départ, qui occupe une place prépondérante dans ses pensées. « Comme c’est la capitaine, on l’a écoutée. En fait, c’était sa parole contre la mienne. Mais comme elle avait du soutien à la Fédération, et pas moi… On m’a dit que beaucoup de joueuses s’étaient exprimées sur un mal-être en équipe de France. Quel mal-être ? On m’a rapporté les horaires de soins finis à 21 heures, que l’on ne pouvait pas parler, des petites choses comme ça. C’est vrai qu’il y a des moments propices pour échanger. Après, les joueuses peuvent également venir vers moi. Ce n’est pas à sens unique. Mais en réalité, il y avait quelque chose de plus profond. Je relie également cela à l’affaire Hamraoui. À un moment donné, j’ai pris position pour celle qui a été agressée. Cela n’a pas été bien reçu par d’autres joueuses. Lorsqu’il a fallu soutenir leur capitaine, certaines se sont ralliées à cette cause. »
« Avec Diani, comme avec certaines, c’était difficile »
En abordant cette affaire Hamraoui, Diacre a également évoqué les deux stars qui ont soutenu Renard dans sa fronde : Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani.
« Avec Katoto, on a eu des soucis par le passé, parce que je ne l’avais pas sélectionnée pour la Coupe du monde 2019. Par la suite, nous en avons discuté et je lui ai donné des explications. Je lui ai dit : « Nous avons clarifié les choses et maintenant, passons à autre chose ». Elle a acquiescé. Avec Diani, comme avec certaines, c’était compliqué. Parfois, j’essayais d’engager la conversation avec elle, mais cela ne dépassait pas le stade du « oui, non, ça va ». Elles ne se livraient pas. Si elles ne voulaient pas parler, elles restaient silencieuses. Ensuite, on m’a reproché un manque de communication. Cependant, des efforts ont été faits… ». Apparemment, ces joueuses avaient atteint un point de non-retour avec la sélectionneuse.